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Jean Baptiste Victor Even, né le 16 août 1853, à la ferme de Caméru, Pont Réan en Guichen (Ille et Vilaine) est mort le 15 octobre 1936 au château de la Massaye. Ses parents étaient cultivateurs à la ferme de Caméru, partie intégrante du domaine de la Massaye.
Il est entré à l’école vétérinaire d’Alfort à 20 ans et en est sorti second en 1877. Il se retrouva ensuite à l’école de Saumur puis au 7ème régiment d’artillerie à Rennes durant 3 ans. Il exerça trois ans à Saint Malo et partit en Argentine en 1883 sur l’incitation du directeur de l’école d’Alfort, le professeur Goubaux. Il y resta jusqu’en 1904. Il fut successivement titulaire de la chaire de clinique à l’institut agronomique et vétérinaire de Santa Catalina puis directeur de l’enseignement vétérinaire et des haras de Buenos Aires. En 1891, il quitta l’enseignement pour la clientèle et créa une entreprise de fabrication et de vente de produits biologiques nécessaires à l’élevage argentin. Grâce à celle-ci, il fit fortune.
Durant la guerre de 1914-1918, à 61 ans, il repartit en Argentine pour diriger la mission française de remonte en Amérique du Sud (la mission acheta 70 000 chevaux à des prix très inférieurs à ceux pratiqués par les Etats Unis et le Canada ; en 1918, on chiffra l’économie réalisée par l’Etat à 220 millions de francs or, soit 491 millions d’euros) Il fut membre de l’Académie vétérinaire.
En 1932, étant administrateur de l’ACV, Victor Even fit don à l’association du domaine de la Massaye, près de Rennes, dont il était devenu propriétaire.
Outre la grande valeur de ce patrimoine, les loyers du domaine et des fermes ont été une source importante de revenus pour l’ACV jusqu'en 2017. Conformément aux statuts, ces revenus ont été intégralement redistribués aux personnes secourues par l’association. C’est pour honorer la mémoire de notre regretté confrère et perpétuer son souvenir que le conseil d’administration du 21 juin 2007 a décidé d’affecter le nom d’Even aux secours trimestriels que l'association verse à des vétérinaires mis en difficulté par des accidents ou maladies.
Le domaine a été finalement vendu en 2017. Le placement du montant de la vente a permis à l'ACV d'accroître les aides et bourses qu'elle apporte aux vétérinaires et étudiants en difficulté.
Arnaud Roland Guillemot (Toulouse 1933) était vétérinaire inspecteur aux abattoirs de Bordeaux, puis il prit sa retraite au Taillan-Médoc (33). Il est décédé le 30 décembre 2000 et a inscrit l’ACV parmi ses légataires dans son testament du 18 mars 1993.
Le règlement définitif de la succession est intervenu le 22 juin 2006. Une maison sise au Taillan-Médoc a été léguée à l’ACV, sous réserve que la compagne de notre confrère au moment de son décès en conserve l’usufruit.
La générosité d’Arnaud Guillemot a permis à l’ACV d’augmenter son fonds de réserve et de bénéficier de la nue propriété de l’immeuble du Taillan-Médoc. Cet immeuble conformément aux statuts, devra être vendu après le décès de l’usufruitière.
Ce legs, utilisé dans les conditions strictement définies par la loi de 1901, est et sera générateur de produits financiers qui participeront au financement des aides apportées par l’ACV.
Edmond Paillot (1892-1973), né le 29 août 1892 à Neuilly sur Seine, fit ses études à Maubeuge puis à Alfort en 1909. Mobilisé, il rejoignit le 15ème régiment d’artillerie. En 1916 lui fut décernée la croix de guerre. Il s’installa dans le Nord, fit quelques essais dans le journalisme, puis revint à la clientèle, se spécialisant dans les chevaux et les petits animaux. A la mort de son épouse, en 1963, il décida de faire bénéficier l’ACV chaque année d’un don annuel important. Il est décédé en 1973.
Par testament en date du 15 juin 1972, il fit de l’ACV sa légataire universelle. Ce legs comprenait des immeubles, un important portefeuille en valeurs mobilières et un compte d’épargne.
Après son décès, en 1973, l’ACV est entrée en possession des immeubles que, conformément à ses statuts, elle mit en vente aux enchères publiques.
La générosité d’Edmond Paillot a permis à l’ACV d’acquérir, en 1974, ses propres locaux dans l’immeuble collectif de la profession vétérinaire - la Maison des Vétérinaires - et a augmenté considérablement le fonds de réserve de l’association.
Ce legs, placé dans les conditions strictement définies par la loi de 1901, est générateur de produits financiers qui ont contribué à une augmentation conséquente des secours apportés et continuent à financer une part importante des aides apportées actuellement par l’ACV.
Mme Anna Mangin, née Fromage, veuve d’André Mangin (Alfort 1924), fit part le 15 mai 1972 de sa décision d’instituer l’ACV sa légataire universelle. Le conseil accepta ce legs le 17 novembre 1972. Anna Mangin résidant à Monaco, ce leg ne fut pas soumis à l’autorisation de la tutelle française, mais à celle du prince de Monaco et de ce fait, fut frappé de droits de succession. Il comportait un appartement à Monaco (vendu en viager en 1974), des liquidités sur différents comptes, des meubles et des bijoux.
André Mangin était né le 28 septembre 1897 à Remiremont (88), bachelier à Nancy le 8 juillet 1915, il s’engagea volontairement le 15 juillet 1915 ; après sa démobilisation le 5 novembre 1919, il prépara le concours et entra à Alfort dont il sortit diplômé en 1924. Il exerça à Darney (88). Toutefois, il fut rappelé en activité le 26 août 1939, mobilisé le 1er septembre 1939 et démobilisé le 1er août 1940. Vers 1956, en raison d’ennuis de santé, il quitta Darney pour se retirer à Monaco où il obtint en 1960 une carte d’identité de résident privilégié. Il est décédé en janvier 1965.
Le 15 avril 1997, l’ordonnance n°13052 de Rainier III, prince souverain de Monaco, autorisa le président de l’ACV à accepter le legs consenti par Mme Anna Mangin, née Fromage, disparue le 17 février 1996.
Jean Camille Riboux (1899-1983), né l8 février 1899 à Vincennes, fut praticien de 1923 à 1942 à Buzançais (36) Après une grave maladie, il se fixa à Vincennes, 9, rue Villebois Mareuil et s’occupa d’associations vétérinaires. Il assura, en particulier, le secrétariat de l’ACV.
En 1980, n’ayant pas d’enfant, il informa le président Jean Durieux de la rédaction de son testament par lequel il lèguait l’ensemble de ses biens à l’ACV, soit un appartement à Vincennes, un à Saint Jean de Monts (85) ainsi que des liquidités importantes.
Après son décès en 1983, l’ACV assura le séjour de son épouse Jeanne Chaplais dans un établissement spécialisé au château de Boulemont prés de Saint-Nom-la-Bretèche. Après le décès de Jeanne Chaplais, le 21 juillet 1987, et le règlement des formalités relatives au legs, l’ACV est entrée en possession des immeubles que, conformément à ses statuts, elle mit en vente aux enchères publiques.
Le Professeur Robert BARONE, dont la notoriété dépasse nos frontières, est né en Algérie le 3 mai 1918.
Après avoir suivi ses études à l’École vétérinaire de Lyon de 1936 à 1941, il a été reçu à l’agrégation en 1945 à l’âge de 27 ans.
Il a été nommé professeur à l’École vétérinaire de Toulouse en 1957 puis a poursuivi sa carrière à l’École vétérinaire de Lyon après 1959.
Ses ouvrages d’Anatomie comparée des animaux domestiques sont à ce jour inégalés et restent la référence en anatomie vétérinaire dans les pays francophones. Ils s’appuient sur une description claire et rigoureuse, soutenue par une iconographie riche de multiples planches de dessins au trait, dus souvent à la plume du Professeur Barone. Il a aussi fait appel à des reconstructions en trois dimensions par superposition de clichés en microscopie électronique à balayage et à l’angiographie en fluorescence.
Ces sept volumes ont été récompensés par l’Académie de médecine, l’Académie des sciences et l’Académie vétérinaire. Ils ont aussi reçu le prix Reynal en 1969, le prix Cuvier en 1970 et la médaille du cinquantenaire en 1978.
Le Professeur Robert Barone nous a fait le très grand honneur de léguer à notre association, le 25 janvier 2007, la propriété matérielle et immatérielle des sept volumes, des illustrations et des microphotographies de l’Anatomie comparée des mammifères domestiques.
Robert Barone fut aussi Président de l’Association mondiale des anatomistes vétérinaires et avait reçu la Légion d’honneur.
Robert Barone avait été élu membre de l’Académie vétérinaire en 1978.
Les bénéfices de la vente des ouvrages légués à l'ACV par le professeur Barone sont intégralement versés aux étudiants boursiers en difficulté dont le dossier nous est présenté par les établissements d'enseignement vétérinaire français.